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Nos recherches ont exploré l’espace transculturel dans la dramaturgie québécoise contemporaine. Notre travail a été principalement basé sur le concept de transgressivité de Bertrand Westphal [WESTPHAL : 2007] et la notion de transculturalité proposée par Wolfgang Welsch [WELSCH : 1999].
La réflexion menée par Welsch nous a inspiré dans l’établissement des trois grands axes de notre analyse, autour desquels se sont articulées les dimensions transculturelles superposées : l’axe syncrétique, l’axe intime et l’axe cosmopolite. Ces axes ont déterminé le choix de notre corpus, provenant de l’époque transculturelle du Québec entre 1975 et 1995. L’axe syncrétique s’est dessiné à partir de la présence de cultures modernes interconnectées, où les façons de vivre ne se limitent pas aux frontières culturelles nationales. Elles les « transgressent » et se retrouvent dans d’autres cultures. L’axe intime découle de ce que les individus – le(s) Moi(s) – sont des hybrides culturels, chaque individu se formant par des attachements multiples. Ils interagissent entre eux, créant ainsi une transculturalité interne. L’axe cosmopolite renferme une dimension qui représente de nombreuses façons de vivre et diverses vies culturelles qui s’interpénètrent mutuellement. Elles interagissent entre elles, mais aussi avec des espaces considérés comme étant hors du contexte transculturel.
Nous avons tenu à développer notre projet autour des prémisses théoriques de la géocritique. Cela nous a conduit à établir une grille d’analyse spécifique afin de découvrir le mode de fonctionnement de l’espace humain transculturel. L’analyse s’est basée uniquement sur le texte dramatique. Des dispositifs inspirés de la géocritique ont dévoilé quelques caractéristiques primordiales des dimensions transculturelles superposées de la diversité québécoise.
Possibilités et opportunités d’une organisation démocratique du système scolaire luxembourgeois
(2018)
« Aujourd’hui, le socialisme et la démocratie ne sont plus de simples questions réservées aux partis politiques, ce sont des questions vitales. L’école et les enseignants devront s’en saisir (...) et donner au peuple de demain, par un enseignement solide, mais surtout par une éducation formatrice, les moyens de remplir sa mission principale : régner ensemble. » – ein luxemburger Schulfreund, 1920
« Lorsque l’on réfléchit aux perspectives du développement scolaire, notre action doit être guidée par la vision d’une école démocratique, d’une école vivante dans un État démocratique ainsi que par la conception de l’être humain à laquelle elle est associée. Dans ses processus de conception et dans sa vie quotidienne, l’école de demain doit elle-même être une mise en pratique de la démocratie. » (Hartmut Wenzel)
Comment les élèves vivent-ils les possibilités actuelles de participation démocratique dans l’enseignement ? La communauté scolaire est-elle prête à porter le processus de développement ? Quelles résistances faut-il prendre en compte et où se trouvent les potentiels et les idées inexploités pour innover dans l’école et dans l’enseignement ?
« Ce serait vraiment cool si les élèves avaient leur propre chaîne de télévision, non ? », s’extasie Sophie. « Peut-être plutôt une web TV, pour qu’on puisse voir nos reportages de partout dans le monde », s’exclame Max. « En tout cas, il faut que ça parle de sujets qui sont importants pour les élèves » : sur ce point, les deux collégiens sont d’accord. Ensemble, ils se creusent les méninges : pour commencer, est-ce possible juridiquement ? Qui peut nous aider ?
Développer l’école – sans ordre du jour fixe, sans tribune ni interventions programmées. Tous les membres de la communauté scolaire peuvent décider librement ce qu’ils veulent faire et quand ils veulent le faire. Leurs idées et leurs souhaits sont écoutés. Tout cela vous semble à la fois intéressant et un peu fou ? Grâce à la méthode du forum ouvert, outil de développement scolaire démocratique, c’est possible.
Les carnets paraissent biannuellement et offrent aux dirigeant(e)s des écoles ainsi qu’au personnel des fondements théoriques et du matériel pratique pour la mise en oeuvre d’un développement scolaire démocratique. Chaque publication traite d’une méthode de l’éducation à la démocratie ou d’une question stratégique du développement scolaire. Les carnets en langue allemande sont mis à disposition des écoles luxembourgeoises en version imprimée. Tous le matériel ainsi que la version en langue française sont disponibles en ligne.
L’enseignement participatif
(2019)
L‘école est un lieu de socialisation des enfants et des jeunes. Les heures de cours de l‘enseignement des différentes matières sont un espace d‘expérimentation de cette socialisation. Elles marquent par leur durée dans la journée aussi bien le rôle fondamental de l‘école que l‘action et la perception à la fois des enseignant(e)s et des apprenant(e)s. Il apparaît donc d’autant plus important d’intégrer ces cours dans l’organisation d’une culture scolaire démocratique.
L’enseignement participatif, qui ne se résume pas à une participation vécue ponctuellement, comme l’écrit Charlotte Keuler dans l’article principal de ce carnet, est devenu indispensable à plusieurs égards en raison des défis auxquels nous confronte notre monde globalisé. La capacité à communiquer, les compétences interculturelles, la gestion des connaissances et d’autres « soft skills » sont les compétences clés du 21e siècle.
Participer à l’enseignement dès le plus jeune âge – est-ce possible ? Les discussions et les processus de négociation et de décision ne nécessitent-ils pas une certaine maturité dont les enfants de trois ans ne disposent pas encore ? L’équipe mateneen s’est fait une idée du travail avec des enfants préscolaires et a constaté : que c’était tout à fait possible !
Le feedback à l’école ? Il s’agit souvent d’un simple retour d’informations des enseignant(e)s sur le travail des élèves en classe. Cependant, une culture du feedback solide en classe offre de nombreuses possibilités pour pratiquer l’action démocratique et améliorer la qualité de l’enseignement, tout en faisant participer enseignant(e)s et apprenant(e)s.
Considérer les processus d’évaluation à l’école comme une possibilité pour soutenir les élèves dans l’évaluation réaliste et le développement de leurs processus et leur comportement d’apprentissage : l’évaluation participative des performances offre différentes possibilités pratiques pour favoriser la motivation d’apprendre, l’autoréflexion et la compréhension démocratique.
La participation des élèves ne devrait pas se limiter à l’implication dans l’organisation et l’évaluation des cours. Une culture de tâches participative offre de nombreuses possibilités pour pratiquer et analyser la participation démocratique à l’aide d’actions réelles ou simulées dans l’apprentissage technique.
C’est la participation des citoyen(ne)s engagé(e)s qui fait vivre la démocratie. À cette fin, il est nécessaire de familiariser le plus tôt possible les enfants et les adolescents aux méthodes démocratiques. Le conseil de coopération est un outil d’éducation à la démocratie qui offre aux élèves de nombreuses possibilités pour expérimenter la participation et renforcer leurs compétences démocratiques.
La mise en œuvre d’un conseil de coopération est liée à l’espoir de renforcer les compétences démocratiques des élèves. Une étude empirique1 réalisée au Lycée Nic Biever de Dudelange a analysé les compétences réellement acquises par les participant(e)s grâce à cette méthode d’éducation à la démocratie ainsi que l’impact du conseil de coopération sur la classe.
Dans les écoles secondaires, le conseil de coopération offre aussi aux élèves un espace pour exprimer leurs demandes et explorer, dans un processus démocratique, les potentiels d’amélioration pour la classe et l’école. Les supports ci-dessous vous aideront à préparer et à mener les réunions de manière autonome.
Faut-il interdire les emballages en plastique ? Quels arguments s’opposent au droit de vote à partir de 14 ans ? Quelles sont les conséquences du Brexit sur l’Europe ? – Ce type de questions a toute sa place en conseil de coopération, car leur discussion offre des possibilités d’apprentissage des processus démocratiques.
Dans les écoles fondamentales, le conseil de coopération offre aux élèves la possibilité d’apprendre et d’approfondir les premières étapes de la gestion démocratique. Dans un espace protégé, ils / elles apprennent à s’exprimer sur les thèmes les plus divers, à résoudre les conflits en se concentrant sur les solutions et à prendre des responsabilités. Les supports présentés ici ont pour objectif de vous aider à mettre en place et à mener à bien le conseil de coopération.